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Douanes, réglementations et documents : ce qu’il faut savoir pour exporter vers la Turquie

Exporter vers la Turquie peut représenter une piste d’élargissement commercial pour diverses entreprises françaises, en partie en raison de la position géographique de ce pays et de ses relations économiques établies avec l’Union européenne. Cela dit, pour réussir dans cet environnement, il est nécessaire de bien connaître le cadre réglementaire turc, les démarches douanières, les documents requis ainsi que les aspects logistiques influant sur le bon déroulement des opérations d’import export Turquie.

Comprendre le cadre législatif turc

Le système réglementaire turc est structuré autour de la Loi n° 4458 sur les douanes et de la Décision n° 95/7623. Ces textes précisent le cadre appliqué aux échanges internationaux et indiquent les obligations en matière de déclaration, de procédure douanière, et les conséquences possibles en cas de manquement. Il est recommandé aux entreprises françaises de s’informer précisément sur ces éléments pour mieux encadrer leurs démarches et réduire les risques de désagrément ou de pénalités. Cette réglementation concerne l’ensemble des secteurs, y compris celui de l’industrie automobile turque, les produits chimiques, ou encore les appareils électroménagers fabriqués en Turquie.

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Formalités douanières et documents d’exportation

Les démarches douanières pour le transport entre la Turquie et la Francecommencent avec une déclaration électronique via le système BILGE. Ce portail centralise les procédures nécessaires pour l’introduction des marchandises en Turquie. Il est recommandé d’indiquer précisément les produits selon le code SH (Harmonized System), car cette codification détermine les droits appliqués et d’éventuelles restrictions qui peuvent exister sur certaines catégories de marchandises comme l’énergie ou les denrées agricoles.

Les principaux documents à préparer sont les suivants :

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  • La facture commerciale, rédigée préférablement en anglais, avec les informations sur l’expéditeur, le destinataire, les produits et la valeur.
  • Le certificat d’origine, souvent requis pour accéder à certains avantages douaniers. Pour les marchandises européennes, le document de type A.TR permet une exonération partielle ou totale des taxes à l’entrée.
  • La déclaration d’exportateur, document engageant l’entreprise sur la provenance et la conformité des produits vis-à-vis des normes en vigueur.
  • Les certificats sanitaires ou phytosanitaires appliqués aux produits agroalimentaires ou sensibles.
  • La déclaration en douane électronique, nécessaire à chaque expédition.

Un oubli ou une erreur dans cette documentation peut générer des retards ou des frais imprévus, voire interrompre temporairement les opérations d’expédition.

Optimiser les exportations vers la Turquie

Il est préférable d’anticiper les durées de traitement douanier en préparant en avance tous les éléments requis. Une organisation rigoureuse permet d’éviter les interruptions d’acheminement. La précision dans la codification des biens et le respect des étapes administratives peut réduire le risque d’obstruction. Recourir à un partenaire comme Dimotrans permet de bénéficier d’un accompagnement structuré sur les aspects réglementaires et de transport, que ce soit depuis la France ou vers celle-ci. Cela assure une coordination cohérente entre les différentes étapes.

Un cadre commercial dynamique entre l’Union européenne et la Turquie

La Turquie et l’Union européenne disposent depuis 1995 d’un lien douanier facilitant les transactions commerciales dans le domaine industriel. Ce dispositif simplifie certaines procédures tout en nécessitant une conformité stricte des documents et des opérations. Les flux entre l’UE et la Turquie atteignent des montants significatifs chaque année, notamment dans les segments liés à l’automobile, aux produits chimiques et à l’énergie. La France figure parmi les partenaires économiques marquants de la Turquie, avec d’autres pays européens comme l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Les transporteurs, tel que Dimotrans, sont dans l’obligation de respecter le cadre légal et l’ensemble des dispositions.

Perspectives pour une exportation réussie

Mieux maîtriser les normes douanières, préparer soigneusement les documents à fournir et anticiper les éventuels contretemps logistiques constituent une démarche recommandée pour aborder le marché turc. Dans un environnement partiellement aligné sur les règles européennes, et dans un contexte d’intensification des échanges, une bonne appréhension réglementaire et une logistique structurée permettent de tirer parti de ce contexte favorable.

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